Année : 1977. Durée : 3'
Fiche technique :
Réalisation, montage, image : Gérard Courant.
Interprète : Martine Rousset.
Rires : Janis Joplin.
Production : K.O.C.K. Production, Gérard Courant.
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Tournage : 14 janvier 1977 à Paris (France).
Format : 16 mm.
Pellicule : Kodachrome.
Procédé : Couleur. Sonore.
Première projection publique : 19 mars 1977, Festival du Cinéma Différent à Chilly-Mazarin (France).
Prix, récompenses, palmarès :
-Fait partie de la liste de 456 films, Structures of Silence, établie par Joysub, site Letterboxd (Nouvelle-Zélande), 2020.
-Fait partie de la liste de 219 films, Pellicule, établie par Amy Lithium, site Letterboxd (Nouvelle-Zélande), 2020.
-Fait partie de la liste de 581 films, Structures from Silence, établie par Toby, site Letterboxd (Nouvelle-Zélande), 2021.
Principaux lieux de diffusion :
Une Histoire du Cinéma, Centre Pompidou, Paris (France) 1977.
Cinémarge, La Rochelle (France) 1977.
Cinéma Palais des Arts, Paris (France) 1977, 1978.
Ciné-club Saint-Charles, Paris (France) 1977.
Club ILC, Paris (France) 1977.
Festival du Cinéma Indépendant, Avignon (France) 1977.
Festival du Cinéma indépendant, Thonon-les-Bains (France) 1977.
Galerie de l’Ouvertür, Paris (France) 1978.
Cinéma Studio 43, Paris (France) 1986.
Cinémathèque Française, Paris (France) 1991.
Site YouTube, 2012.
One year before starting his famous series Cinematons, Gerard Courant had made an ancestor to this series: the portrait of Martine Rousset, filmed with a Bolex 16 mm mechanical.
L’influence de Dada, du moins sa volonté de provocation et d’humour sans limites, est une des dimensions fondamentales du cinéma « expérimental ». (...) Tout récents sont aussi à signaler (...) les pochades d’un Gérard Courant (M M M M M ... et Marilyn, Guy Lux et les nonnes)
(Dominique Noguez, Éloge du cinéma expérimental, éditions Centre Pompidou, 1978)
C’est le 7 février 1978 que l’aventure Cinématon commence, mais il est important de rappeler que l’idée même a été le fruit d’une longue réflexion. Dès le début des années 1970, avant le début de l’aventure Cinématon, la question du portrait suscitait déjà un intérêt certain pour le cinéaste. Ainsi va-t-il réaliser un portrait filmé de Martine Rousset. À l’époque Gérard Courant possédait une caméra 16 mm mécanique qu’il fallait recharger à la fin de chaque plan. Autrement dit, il ne pouvait pas réaliser de plan-séquence mais uniquement des plans d’une vingtaine de secondes. Ce court-métrage intitulé MMMMM… d’une durée de 2 minutes 45 secondes comporte 18 plans d’environ 20 secondes. Le visage de Martine Rousset amorce l’histoire du Cinématon.
(Estelle Pajot, L’oeuvre filmée de Gérard Courant, Université de Bourgogne, UFR Sciences Humaines et Sociales, Département Histoire de l’Art et Archéologie, sous la direction de Isabelle Marinone, 2014)
Interesting in how it predates the cinematons & in the use of janis joplin's laughter as soundtrack -- there are certain cinematons that take on an aura of their own (Jakobois's is one i'm precisely considering here) but this one feels very fitting to Rousset's own oeuvre, sympatico.
(M. Kitchell, Letterboxd, 2020)
El antecedente de los Cinématons es enigmático, siniestro y seductor. Tiene casi todos los mandamientos de los cinématons a excepción del mutismo, acá se presenta un loop con la risa (desconozco si es alterada) de Janis Joplin, que al principio se pensaría que es molesta pero es todo lo contrario. Al diluirse la duración del filme la risa perfecciona el retrato oscuro de Martine Rousset, como si fuese el subconsciente expuesto al espectador. Sin embargo, comprendo el por qué el mutismo en los cinématons, pues su función es preguntar, incomodar y retratar, no ficcionalizar al retratado.
(Recess247, Letterboxd, 09 Sep 2021)
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