image du film.PRINTEMPS MÉTÉORE (CARNET FILMÉ : 1er janvier 1983 – 18 mai 1983)

Année : 1983. Durée : 1 H 14'

Fiche technique :
Réalisation, image, montage, conception sonore : Gérard Courant.
Production : Gérard Courant, Les Amis de Cinématon.
Interprétation : Jaques Dutoit, Philippe Garrel, Eva Zelinkova, Epi Melopoulou, Gérard Courant, Philip Dubuquoy, Baxter, Régis Audigier, Maryse Veyrenche, Anne-Marie Duwez, Auguste Joffre, Gaston Hilaire, Victorin Fargier.
Tournage : Paris (France), Berlin-Ouest (République Fédérale d’Allemagne), Villejuif (France), Burzet (France), Grenoble (France), le massif de la Chartreuse (France), Bienne (Suisse), Macolin (Suisse), Neuilly-sur-Seine (France), Palaiseau (France), Bry-sur-Marne (France), Puteaux (La Défense, France), Cannes (France), Antibes (France).
Format : Super 8 mm.
Pellicule : Kodachrome.
Procédé : Couleur.
Collection publique : BnF (Bibliothèque nationale de France), Paris (France).
Restauration :
-BnF (Bibliothèque nationale de France), Paris (France).
-Les Amis de Cinématon, Montreuil (France).
Dédicace : Le film est dédié à Jaques Dutoit.

Présentation >>>

Les Carnets filmés ont maintenant trouvé leur rythme de croisière et cet épisode – Printemps météore (1er janvier 1983 au 18 mai 1983) – ne déroge pas à la règle : il maintient le cap des voyages, des rencontres et des tournages. Encore Berlin, Burzet (dans l'Ardèche), le massif de la Chartreuse et, surtout, le commencement d'un nouveau long-métrage (Les Aventures d'Eddie Turley) avec Philip Dubuquoy qui fut en 1978 l'un de mes premiers Cinématons (le n°13).

(Gérard Courant)

Critique >>>

FILMER, C'EST SON TRUC

Il a 31 ans, il filme, c’est son truc. Il vit sa vie dans l’œil de sa caméra. Le printemps 83 filmé comme une étoile filante, des p’tits bouts de vie côte à côte, préface des « carnets filmés » .
À Paris le 1er janvier, il est beau. Il filme Philippe Garrel. Qui fume. Une rencontre qui marquera la suite de son parcours.
On entend une batterie, comme un cœur qui bat, à fond la caisse, elle rythme l’enchaînement des images. On se dit parfois que l’explosion n’est pas loin… on la devine, on craint le pire, et puis on se dit que c’est la vie. La vie qui va, la vie qui bat…
À Berlin, c’est la rencontre avec Luc Moullet. Se mettent en scène les incontournables.
On prend le train, les arbres défilent à la fenêtre, comme le temps. La Suisse, puis l’Ardèche. A Burzet les stations du chemin de croix filmées depuis 1980 et chaque année depuis lors.
Et puis la neige.
Un enchainement tout naturel vers Grenoble. Les bulles. La ville vue d’en haut.
On se retrouve à Paris, Palaiseau, Bercy, le périph… le cœur s’essouffle, avant de reprendre son souffle !
Car voilà Eddie Turley, entre Antibes et Cannes. La mer.
A Cannes, il y a des manifs, de la fumée noire, des flics. Eddie Turley se perd dans les vieux quartiers, que le street art transforme en nouvelle ville.
Un paquebot s’éloigne. Après le printemps… à suivre !

(Noëlle Roth, 23 juillet 2021)



LA SIMPLICITÉ DE L'UNIVERS CONTEMPORAIN

Courant, peut-être en partie sans le faire exprès, dévoile la simplicité de l'univers contemporain : des images et un bruit de fond. Warhol pas loin.

(Alain Paucard, 24 septembre 2021)

 


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