Année : 1996. Durée : 43'
Fiche technique :
Réalisation, concept, image, son, montage : Gérard Courant.
Production : Les Amis de Cinématon, Gérard Courant.
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Tournage : 16 mars 1994, 18 mars 1994, 25 mars 1994, 26 mars 1994, 19 avril 1994, 24 avril 1994, 26 avril 1994, 28 avril 1994, 26 janvier 1996 à Saint-Maurice (France).
Format de tournage : Super 8 mm.
Pellicule : Kodachrome.
Format de diffusion : Vidéo
Procédé : Couleur.
Collection publique : BNF (Bibliothèque Nationale de France), Paris (France).
Première diffusion publique : 25 mai 2014, YouTube.
Inventaire filmé des rues de Saint-Maurice (Val-de-Marne, France) est le premier volet de ma série cinématographique Mes villes d’habitation.
Inventaire filmé des rues de Saint-Maurice (Val-de-Marne, France) est une série cinématographique présentant en un seul plan large, fixe et muet, les 57 rues (ainsi que les quais, impasses, allées, chemins) de la commune de Saint-Maurice. La caméra est placée au début de chaque rue. Les rues sont classées par ordre alphabétique.
(Gérard Courant)
Saint-Maurice apparaît dans différents films de Gérard Courant comme Inventaire filmé des rues de Saint-Maurice. Le cinéaste a en effet vécu dans la ville de 1985 à 2000. Pourtant, Saint-Maurice se distingue plus par ses personnalités sportives. En effet, Laurent Fignon a vécu rue du Maréchal-Leclerc. Le cycliste, deux fois vainqueur du Tour de France y avait d'ailleurs organisé, en 2000, le prologue de Paris-Nice*
(Le Parisien, 2014)
*Filmé par Gérard Courant dans l'épisode Tout est brisé de ses Carnets filmés
L’inventaire filmé des rues de Saint-Maurice est un cadeau pour les archéologues urbains parce qu’il révèle les strates – les périodes historiques – de la ville. Le village, d’abord, avec ses maisons basses, ses venelles et sa fonction (il y a une allée des guinguettes et une des canotiers) ; la ville avec ses immeubles dits « de rapport », six étages en moyenne, du début du XXe siècle ; la catastrophe des années soixante, soixante-dix avec les barres (rue des Amandiers) mais on trouve aussi des résidences de quatre étages, peu esthétiques mais sans doute plus agréables à vivre (rue de la Pompe). Enfin, c’est le retour du classicisme (rue Fragonard).
Se promener dans une ville, c’est retrouver quelque chose de caché, en l’occurence le cinéma, les studios de Saint-Maurice, par son allée des Frères Lumière et sa rue Jean Gabin. C’est y croiser des fantômes.
(Alain Paucard, 10 juin 2014)
Gérard Courant (1951), cinéaste, écrivain, acteur, poète et producteur, vécut au 103 avenue de Gravelle de 1985 à 2000 et y tourna plusieurs de ses films dont Inventaire filmé des rues de Saint-Maurice.
(Wikipedia)
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