Année : 1992. Durée : 1 H 03'
Fiche technique :
Réalisation, image, partition sonore, montage : Gérard Courant.
Production : Gérard Courant, Les Amis de Cinématon (avec l’aide de Kodak Pathé).
Interprétation : Jean-Luc Godard*, Wim Wenders*, Jack Lang*, Sandrine Bonnaire*, Juliet Berto*, Gabrielle Lazure*, Noël Godin*, Jacques Monory*, Arrabal*, Sergueï Paradjanov*, Gérard Courant*, Galaxie Barbouth*, Téo Hernandez*, Félix Guattari*. (Les noms des interprètes accompagnés d’un « * » proviennent d’images extraites de leur Cinématon).
Tournage : Montecatini (Italie), L’Isle-sur-Serein (France), la Suisse, lac Leman (Suisse), Lausanne (Suisse), Choisel (France), Thessalonique (Grèce), Athènes (Grèce), Le Pirée (Grèce), aéroport de Montpellier (France), Nice (France), le massif du Vercors (France), col de Romeyère (France), gorges de la Bourne (France), le lac de Paladru (France), col de la Berche (France).
Format : Cinéma Super 8 mm.
Pellicule : Kodachrome.
Format de diffusion : Vidéo.
Cadre : 1,33.
Procédé : Couleur.
Collection publique :
-BNF (Bibliothèque nationale de France), Paris (France).
Prix, récompense :
-Fait partie de la liste de 193 films, Le je filmé, établie par gump, site Letterboxd (Nouvelle Zélande), 2019.
Première projection publique : 8 décembre 1992, Cinémathèque française, Paris.
Cette nouvelle partie des Carnets filmés, Travelling, qui se déroule du 1er juillet au 31 décembre 1992, est la continuation des épisodes précédents et, plus particulièrement de La Terre des vivants filmé au cours des six premiers mois de l'année 1992.
Travelling traverse des contrées habituelles des Carnets : la Grèce, la Suisse, mais aussi et surtout, le Bugey, l'Ardèche du Nord, le Vercors, des régions peu prisées par le tourisme de masse.
Comme le précédent et comme beaucoup d'autres, cet épisode n'est donc que mouvements incessants, lentes dérives à travers la France et l'Europe. Face à l'agitation du monde, je prends mon temps, je regarde, je contemple les êtres et les choses, les visages et les paysages, la terre et le ciel.
(Gérard Courant)
Toutefois, comme nous avons pu déjà le constater, Gérard Courant avec ses œuvres Cœur Bleu et Aditya, filme les paysages, la nature comme de véritables portraits. Le paysage est ainsi le lieu de rencontre, de mémoire. Le cinéaste essaye ainsi de capter tous les angles, toutes les facettes de ce modèle si particulier. Dans ses Carnets filmés, le cinéaste filme une partie qu’il intitule Travelling. Il filme ainsi du 1er juillet au 31 décembre 1992 la Grèce, la Suisse, mais aussi l’Ardèche du Nord, le Vercors, des régions alors encore exclues par le tourisme de masse. Véritable contemplation des êtres, des choses, de la terre et du ciel, Gérard Courant capture notre intention par sa fascination pour le portrait. Parvenir à capter l’insaisissable, les fragments du temps qui s’écoule. Même le paysage ne peut échapper au temps qui passe et à l’impact de ce dernier sur lui-même. On dénote chez le cinéaste, une volonté de saisir et d’inscrire dans l’Histoire le monde qui l’entoure, ce besoin d’immortaliser chaque instant de sa propre vie.
(Estelle Pajot, L’oeuvre filmée de Gérard Courant, Université de Bourgogne, UFR Sciences Humaines et Sociales, Département Histoire de l’Art et Archéologie, sous la direction d'Isabelle Marinone, 2014)
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