Année : 1977. Durée : 1 H 38'
Fiche technique :
Réalisation, concept, conception sonore, montage : Gérard Courant.
Image : Jimmy Lan, Daniel Petit, Martine Rousset, Jérôme de Missolz, Gérard Courant, Claude Bourillot.
Production : La Fondation Gérard Courant, Les Amis de Cinématon.
Interprétation : René Courant, Jeanne Courant, Sylvie Courant, Alain Delon, Jean-Pierre Melville, Daniel Petit, Gérard Courant, Claude Guillemin, Pascal Outhier, Jean-Paul Camp, Christian Clément, Luis Ocaña, Roger de Vlaemynck, Raymond Delisle, Lucien Aimar, Gilbert Bellone, Jean Dumont, Georges Chappe, Harm Ottenbros, Marinus Wagtmans, Jan Janssen, Raymond Poulidor, Joachim Agostinho, Lucien Van Impe, Karl-Heinz Kunde, Felice Gimondi, Eddy Merckx, Joop Zoetemelk, Cyrille Guimard, Yves Hézard, Bernard Thévenet, Leif Mortensen, Roger Swerts, Rolf Wolfshohl, Daniel Gélin, Mouna, Marie-José Nat, John Lennon, Yoko Ono, Claude Berri, Marisa Mell, Janine Bazin, André S. Labarthe, Alfred Hitchcock, Brigitte Bardot, Luc Moullet, Agostina Belli, Dino Risi, Vittorio Gassman, Joseph Morder, Madame Mirmant, Micheline Presle, Martine Rousset, la voix de Philippe Garrel.
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Dates de tournage : 2 août 1969 au 10 décembre 1977.
Lieux de tournage : Dijon (France), en Ardèche (France), Paris (France), Chalon-sur-Saône (France), Plombières-les-Dijon (France), Corcelles-les-Monts (France), Valence (France), Cannes (France), Orcières (France), Le Sauze (France), Athènes (Grèce), Cnossos (île de Crète, Grèce), Olympos (île de Karpathos, Grèce), Lyon (France), en Afghanistan, au Pakistan, Bénarès (Inde), Manali (Inde), Digne (France).
Format : 16 mm.
Pellicule : Kodachrome.
Procédé : Couleur et noir et blanc.
Cadre : 1,33.
Années : 1969-1977.
Durée : 1 H 38'.
Première diffusion publique : 26 décembre 1977, galerie de l'Ouvertür, Paris (France).
Dédicace : le film est dédié à Jonas Mekas.
Aurore collective est le premier épisode des Carnets filmés de Gérard Courant. Le film commence le 2 août 1969 et se termine le 10 décembre 1977. Pour être précis, si sa date de début de tournage – le 2 août 1969 – est le commencement de l’aventure des Carnets filmés, à sa date de finition – le 10 décembre 1977 – le cinéaste avait déjà terminé trois autres épisodes, tous tournés en une journée : Philippe Garrel à Digne (Premier voyage) (le 2 mai 1975), Le Ciné-club universitaire de Dijon (le 21 janvier 1976) et Eugénie de Franval par Louis Skorecki (le 14 août 1976).
Aurore collective est composé de 50 séquences filmées notamment à Dijon et Paris (lieux successifs de résidence du cinéaste), Chalon-sur-Saône, Valence, Cannes, en Grèce, en Inde, en Afghanistan et au Pakistan.
Gérard Courant y croise et y rencontre des personnalités du cinéma (Jean-Pierre Melville, Alain Delon, Alfred Hitchcock, Brigitte Bardot, Claude Berri, Dino Risi, Vittorio Gassman, Agostina Belli), du rock (John Lennon, Yoko Ono) et du sport cycliste (Eddy Merckx, Raymond Poulidor, Felice Gimondi, Roger de Vlaeminck, Jan Janssen, Bernard Thévenet).
Le film est dédié à Jonas Mekas, un des pères du journal filmé.
J’ai pleuré… ce film est magnifique.
J’ai pleuré pour Ferré, pour notre jeunesse, pour Janis Joplin, … si j’avais pu filmer ! J’aurais des traces écrites de ces souvenirs évanescents !
(Noëlle Roth, 10 septembre 2020)
Pour Dominique Noguez, Gérard Courant est le « Saint-Simon de la pellicule », ce qui fait de Courant un classique. En même temps, La lecture attentive de son œuvre, à la lumière de certaines de ses références, le classent à l’avant-garde, terme ambigu. Pour Littré, l’avant-garde est aussi « un vieux bâtiment placé à l’arrivée d’un port pour la surveillance ».
Dans Aurore collective, Courant est en perpétuel équilibre entre son désir d’être hors norme (les surimpressions, les accélérations, etc.) et celui d’être en lien avec la banalité du spectacle, ou plutôt le spectacle de la banalité (regard ironique sur le Tour de France). N’est-il pas respectueux devant le musée d’Athènes ?
Revenons à littré. Courant surveille. Mais pas comme un surveillant, comme un « surveilleur ».
(Alain Paucard, 17 octobre 2020)
De toute beauté...
(Jom Roniger, Facebook, 11 novembre 2020)
Ah ! je découvre dans Aurore collective (1969-1977) plusieurs plans du 1er film officiel de G. Courant ! (Vent-Pire). Le premier film de beaucoup de réalisateurs (y compris moi-même) sont effectivement des films de vampires ! Je ne peux pas le prouver statistiquement mais j'en suis certain !
Après avoir vu la quasi-totalité de Aurore collective : Intéressant (et touchant !) de voir ce « début de carrière », les thématiques, les obsessions, les 1ères expériences cinématographiques, l’amour de la topographie des villes et des lieux, le vélo, Cannes … bref tout ce qui nourrira l’oeuvre à venir et sa forme ! Les portraits faits pendant les voyages en Afghanistan, Inde, etc. sont très beaux ! Et cette voix de Le Vigan dans Goupi mains rouges !
(Philippe Leclert, courriel adressé à Gérard Courant, 2 décembre 2022)
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