Année : 2011. Durée : 1 H 48'
Fiche technique :
Réalisation, concept, image, son : Gérard Courant.
Interprétation : Valentina Tosi, Aurélie Brenachot, Lydie Jean-dit-Pannel, Nicholas Petiot, Pauline Schipani Deschryver, Sébastien Bidalot, Jules Fontaine, Philippe Vidal, Vincent Roussel, Xavier Douroux.
Production : La Fondation Gérard Courant, Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique.
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Tournage : 14 au 25 novembre 20011 à Dijon (France), Chalon-sur-Saône (France).
Format de tournage : Vidéo Mini-DV.
Cadre : 4/3.
Procédé : Couleur.
Collections publiques :
-BNF (Bibliothèque nationale de France), Paris (France).
-Cinémathèque Régionale de Bourgogne-Jean Douchet, Dijon (France).
Année : 2011
Durée : 1 heure 48 minutes.
Coeur d’automne en Bourgogne est un épisode des Carnets filmés de Gérard Courant qui se déroule entièrement en Bourgogne, à Dijon et à Chalon-sur-Saône, les deux villes où furent organisées par la Cinémathèque de Bourgogne les deux rétrospectives des films du cinéaste.
1) Les différentes séquences dijonnaises :
-Visite du quartier Sainte Anne et de la rue Victor Dumay où Gérard Courant a vécu dans son enfance.
-Une interview TV de Gérard Courant pour la chaîne Voo TV avec la journaliste Valentina Tosi.
-Le Cinématon de Valentina Tosi.
-Visite du quartier Sainte Anne.
-Traversée de la ville en voiture pour aller au lycée Le Castel.
-Promenade dans le centre ville.
-Le quartier Sainte Anne.
-Traversée de la ville en voiture pour aller sur le campus universitaire.
-Soirée au nouveau Consortium, le centre d’art contemporain, où Gérard Courant présente deux films sur le cinéaste Luc Moullet.
-Le Quartier Sainte Anne.
-Promenade dans le centre ville.
-Projection au CRDP, sur le campus universitaire.
-Le campus universitaire.
-Soirée au restaurant en compagnie des membres de la Cinémathèque de Bourgogne.
-Master class avec les étudiants de l’École des Beaux Arts.
-Promenade nocturne dans le centre ville.
2) Les différentes séquences chalonnaises :
-Sur l’autoroute entre Dijon et Chalon-sur-Saône.
-Traversée du centre ville en voiture.
-Présentation de l’intégrale Cinématon au public du Musée Nicéphore Niépce.
-À la recherche d’un restaurant sur l’île Saint Laurent.
-Déambulation dans le centre ville.
En cherchant à apporter sa part de réflexion à la question obsessionnelle de Dominique Noguez (voir acte I) sur une définition du Cinéma Expérimental, la Cinémathèque de Bourgogne poursuit sa programmation. La nouvelle étape est une montagne, mais pas une montagne qu’on gravit, une montagne qu’on scrute. Personne ne peut planifier une escalade de la filmographie de Gérard Courant, le panorama change continuellement et chaque film prend une place nouvelle dans la cartographie. Avec lui, on parle de film le plus long de l’histoire, de casting démesuré, de compression et de décompression, de carnets filmés, de décalogies et de bien d’autres. Trop souvent, trop facilement Courant est proposé comme une sorte de malin prestidigitateur, un brasseur d’effets. C’est un résultat pervers de ses choix.
À force de ne pas comme les autres, Courant a derrière et devant lui une oeuvre unique qui dégomme les normes. Filmographie et modes de productions hors cadres appellent à une programmation hors évidence. Lieux, moments, durées, sons, tout sera différent. Et pourtant vous y croiserez tant de lieux familiers, de visages célèbres et d’images d’une histoire du cinéma qu’il fait sienne que vous ne pourrez pas vous perdre. De toute façon on ne se perd jamais dans un voyage, au pire on s’égare.
Alors puisque personne ne peut le classer, le catégoriser, l’immobiliser ne serait-il pas la meilleure réponse à la question de Noguez ?
(Nicholas Petiot, directeur artistique de la Cinémathèque de Bourgogne-Jean Douchet, novembre 2011)
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