Année : 2005. Durée : 44'
Fiche technique :
Réalisation, concept, image, son, montage : Gérard Courant.
Interprétation : Zouzou, Gérard Courant, Olivier Pierre, Sally Shafto.
Production : Gérard Courant, Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique.
Tournage : 5 février 2005 à Saint-Denis (France).
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Format : Vidéo Mini-DV et Cinéma Super 8.
Cadre : 1,33 (ou : 4/3).
Procédé : Couleur.
Collection publique : BNF (Bibliothèque Nationale de France), Paris (France).
Sortie DVD : Septembre 2012, Éditions L'Harmattan.
À l’occasion des 5èmes rencontres cinématographiques dionysiennes Est-ce ainsi que les hommes vivent ?, qui se sont déroulées du 2 au 8 février 2005 à Saint-Denis, en banlieue parisienne, la comédienne et chanteuse Zouzou et le cinéaste Gérard Courant, auteur d’un livre sur Philippe Garrel, ont répondu aux questions du public après la projection de Marie pour mémoire de Philippe Garrel.
La discussion s'est poursuvie ensuite dans un café où Zouzou a parlé de mai 1968, de plusieurs acteurs des films de Philippe Garrel (Valérie Lagrange, Stanislas Robiolle, Anémone, Valérie Lagrange, Jean-Pierre Kalfon), de son autobiographie, Jusqu’à l’aube (éditée chez Flammarion) et de Zouzou, l’héroïne, le film qui lui ont consacré Christian Mouzet et Jean-Michel Le Saux.
Parallèlement à ces documents « bruts » d'une valeur inestimable (je ne m'étends guère plus longuement, ayant déjà eu l'occasion de parler de certains d'entre eux), Gérard Courant poursuit son travail d'archivage et érige encore aujourd'hui un véritable « tombeau » à cette génération lyrique et flamboyante.
Côté Garrel, il retrouve Zouzou le temps d'un Carnet filmé en 2005 (Zouzou à Saint-Denis) où la comédienne évoque Mai 68 et son travail avec Rohmer et Garrel d'abord devant des spectateurs de cinéma, puis en « privé » le temps d'un repas d'après-projection.
(Docteur Orlof, Le Blog du Docteur Orlof, 13 décembre 2012)
Zouzou était présente sur la place Saint-Sulpice, elle est au centre d’un autre film composé en deux mouvements : la surimpression d’un long plan d’elle sur le mode Cinématon et d’un débat public filmé d’un des côtés de la scène. Avec Gérard Courant, elle y évoque un certain nombre de souvenirs après la projection d’une copie (en mauvais état) de Marie pour mémoire ; dans un deuxième temps on la retrouve au restaurant du festival, la caméra, posée sur la table, demeure fixe. Loin de tous les canons du documentaire ou du reportage, Courant filme brut. N’importe quelle bande Lumière a fait l’objet d’un dispositif, voire d’une mise en scène plus sophistiquée. Tant mieux, on écoute Zouzou raconter son mai 1968, alors qu’elle habitait en plein quartier latin, Garrel avec un couvercle comme bouclier et un casque jaune de chantier, les violences, les charges des CRS qui “carburaient au Maxiton et au pinard”. Son témoignage, particulièrement vivant, vaut bien des études savantes sur la question. Elle parle bien sûr aussi de cinéma et, vers la fin, des compliments qu’elle reçut d’Éric Rohmer sur le tournage de L’amour l’après-midi pour avoir réussi à incarner magistralement une longue tirade qu’il craignait trop écrite.
(Jacques Kermabon, Bref n°106, 21 décembre 2013)
Zouzou à Saint Denis (2005), entretien autour d'une table de restaurant avec l'actrice Zouzou qui évoque avec sa belle voix à la Arletty des souvenirs mouvementés de mai 68.
(Vincent Jourdan, Blog Inisfree + Les Fiches du cinéma, 22 juin 2013)
Sublime ! Merci mille fois M. Gérard Courant.
(Maudite Part, Youtube, 25 mars 2024)
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