Année : 2008. Durée : 1 H 30'
Fiche technique :
Réalisation, scénario, image, montage : Gérard Courant.
Son :
Musique : Jean-Noël Longhi, Jean-Loup Lepagnot, Silvano Balestra, Philippe Klein.
Voix off : Hubert Lucot.
Mixage : Michel Commo.
Production : Les Amis de Cinématon, La Fondation Gérard Courant avec l’aide technique du Festival Pocket Film.
Tournage : novembre 2007 à février 2008 à Paris (France), Montreuil-sous-Bois (France), Bagnolet (France), Vincennes (France), Suresnes (France), Saint-Cloud (France), Dijon (France), Avallon (France), Dresde (Allemagne), Roissy-en-France (France), Les Sables d’Olonne (France), Olonne-sur-Mer (France), Marseille (France), Saint Gilles-Croix-de-Vie (France), Croix-de-Vie (France), Brétignolles-sur-mer (France), Norges-la-Ville (France), Vitteaux (France), Sombernon (France).
Format de tournage : téléphone portable Nokia.
Cadre : 1,33.
Procédé : Couleur.
Collection publique : BNF (Bibliothèque Nationale de France), Paris (France).
Première présentation publique : 14 avril 2011, Gulf Film Festival, Dubaï (Émirats Arabes Unis) 2011.
Principaux lieux de diffusion :
Gulf Film Festival, Dubaï (Émirats Arabes Unis) 2011.
Site YouTube, 2012.
Dédicace : Le film est dédié à Philip Dubuquoy.
La principale originalité de ce deuxième opus des Aventures d’Eddie Turley, c’est que la bande son est strictement identique au premier, filmé vingt-cinq ans auparavant.
Les Aventures d’Eddie Turley, c’était deux films en un : le film de l’image et le film de la voix. Le film de la voix n’était pas un commentaire au sens habituel, ni une voix off du film de l’image. C’était la voix intérieure d’Eddie Turley qui racontait son épopée et ses états d’âme à Moderncity.
Avec Les Aventures d’Eddie Turley II, cette dichotomie entre le film de l’image et le film de la voix est encore plus évidente car le film de l’image a été totalement transformé. Les images fixes en noir et blanc positif ont été remplacées par des images en couleur négative, filmées à 15 images par seconde avec un téléphone portable (ce qui leur donne ce mouvement légèrement haché), les personnages ont totalement disparu du cadre, le décor est devenu vide, seulement habité par la voix d’Eddie Turley.
Le film est fait de longs travellings à travers Moderncity, cité triste, morne et déshumanisée. Cette composition rythmée de mouvements et cette absence de personnages rendent plus vraie et plus claire la voix d’Eddie Turley et plus fort et plus limpide le discours du film.
Le deuxième Eddie Turley est une sorte de chambre de résonance au premier. Avec la même histoire, les mêmes personnages (devenus off), l’accent change. Ce qui semblait nostalgie du polar et de la science-fiction devient mythe romantique, histoire d’amour, quête de liberté.
(Gérard Courant)
In this second episode, the still images in black and white have been replaced by positive images in color negative, filmed at 15 frames per second with a cell phone, the characters have completely disappeared from the frame, and the decor has become empty, inhabited only by the voice of Eddie Turley.
(G. C.)
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