Année : 2007. Durée : 1 H 15'
Fiche technique :
Réalisation, image, son, montage : Gérard Courant.
Production : La Fondation Gérard Courant, Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique.
Chansons : Élisa Point.
Musique : Élisa Point.
Tournage : 26 novembre et 7 décembre 2007 à Paris.
Distribution : Les Amis de Cinématon.
Format de tournage : Téléphone portable Nokia.
Format : : 4/3.
Procédé : Couleur.
Collections publiques :
BNF (Bibliothèque Nationale de France), Paris (France).
Cinémathèque de Bourgogne-Jean Douchet, Dijon (France).
Première projection publique :
13 décembre 2008, Festival Une certaine idée de la contre-culture, Gennevilliers (France).
Principales manifestations :
Festival Une certaine idée de la contre-culture, Gennevilliers (France) 2008.
Gulf Film Festival, Dubaï (Dubaï) 2011.
Maison de l'étudiant, Dijon (France), 2011.
Site YouTube, 2012.
Dans la gloire intime des nuages enflammés est une exploration du quartier de Bercy à Paris.
Le film est la première partie de La Décalogie de la nuit. Ces 10 parties ont toutes été filmées avec un téléphone portable, puis ont été transformées en images inversées - en négatif - et sont constituées d'une bande sonore faite de chansons et de musiques d'Élisa Point. De plus, chaque épisode existe en deux versions différentes : dans la première, le film a été tourné à la vitesse normale et, dans la seconde, la bande image a été entièrement décomposée.
(Gérard Courant)
Promenade through the district of Bercy in the East of the city of Paris.
(G. C.)
CONCAVE ET QU’ON VEXE
Je déteste la bibliothèque François Mitterrand et pourtant, je l’ai regardée avec plaisir dans Dans la gloire intime des nuages enflammés. Quand je la vois « au naturel », « en vrai », elle est convexe, en relief et s’impose par sa prétention boursouflée. Quand je la vois chez Courant, je la voix concave, en creux.
Une manière d’expliquer l’art – si tant est que l’art s’explique –, c’est le passage du visible au moins visible, du palpable à l’impalpable, bref, du convexe au concave.
Une nouvelle fois, on est obligé de constater que le visible n’existe pas sinon comme illusion et que l’invisible se laisse voir.
Par coquetterie.
(Alain Paucard, 18/VII/2008)
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