image du film.DIJON, TOUJOURS (CARNET FILMÉ : 28 décembre 2022)

Année : 2022. Durée : 1 H 22'

Fiche technique :
Réalisation, concept, image, effets spéciaux, partition sonore : Gérard Courant.
Musique : Johan Strauss II.
Production : La Fondation Gérard Courant, Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique.
Interprétation :Les habitants de Dijon (France).
Tournage : 28 décembre 2022 à Dijon (France).
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Format de tournage : Vidéo HD.
Caméra : Canon G9X.
Cadre : 16/9.
Procédé : Couleur.
Collection publique : BnF (Bibliothèque nationale de France).
Première diffusion publique : 9 janvier 2023, site YouTube.
Dédicace : Le film est dédié au cinéaste américain James Benning.
Année : 2022.
Durée : 1 heure 22 minutes.

Présentation >>>

Dijon, toujours de Gérard Courant est une déambulation nocturne dans le Dijon illuminé des lumières de Noël 2022. Cette marche démarre et se termine à la gare de chemins de fer pour traverser le centre de Dijon par la place Darcy, la cathédrale Saint-Bénigne, les rues du Chapeau Rouge, Piron, du Bourg, Jules Mercier, de la Liberté. Cette marche se poursuit devant le palais des ducs de Bourgogne, le Grand Théâtre, l'église Saint-Michel, les rues du Vieux Collège, Buffon, Longepierre, Vaillant, Lamonnoye, de la Chaudronnerie, de la Verrerie, de la Chouette. Elle passe devant l'église Notre-Dame, s'engouffre dans la rue des Forges, la place François Rude, puis emprunte la rue de la Liberté, la rue du Chapeau Rouge avec l'ancien cinéma ABC (fermé en juin 2011) et la place Darcy et son cinéma Le Darcy pour revenir à la gare de chemins de fer par le boulevard de Sévigné et la rue du Maréchal Foch et son cinéma Olympia.

Dijon, toujours est une prouesse technique : il n’est fait que d’un seul plan-séquence, filmé caméra à la main, de 82 minutes.

Après Promenade dans les lieux de mon enfance dijonnaise (2008), Illuminations (2009), Tempête de neige sur Dijon (2009), Petit matin de Noël neigeux dans Dijon désert (2010), Dijon la preuve par cinq (2018), Voyage en Rebsaménie (2018), La Valse de Dijon (2020), La Marche de Dijon (2021), Dijon, toujours (2022) est le neuvième film de Gérard Courant sur la traversée de la ville de Dijon à être conçu selon ce principe de plan-séquence unique d’une heure ou plus.

Critique >>>

ESPÈCES D'ESPACES BOURGUIGNONS

Espèces d’espaces bourguignons (hommage à Perec).

La gare, porte d’entrée vers la ville, la nuit. C’est Noël, la nuit c’est lumières.

En passant par le cinéma, l’Olympia, le Darcy, la rue appartient aux passants, amoureux parfois, solitaires, souvent.

Le manège est illuminé, l’Arc aussi. Les voitures, tous phares allumés, rythment la vie de la ville la nuit. La musique accompagne ce ballet endiablé. On entre dans la cathédrale, les chaises sont vides mais… présence ! le chœur est illuminé.

Et puis les rues sont sombres jusqu’à la lumière de la Place des Ducs de Bourgogne. Gérard Courant parcourt les rues de sa jeunesse, les lieux qu’il connaît par cœur, son cœur est d’ailleurs un peu resté là…

Un cinéma en déshérence et on revient à la gare, près du Parc Darcy… Les lieux de sa vie sont au cœur de son œuvre. Il les filme, inlassablement.

(Noëlle Roth, 16 janvier 2023)

 


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