Année : 1967. Durée : 4' 14''
Fiche technique :
Réalisation, photographies, montage, effets spéciaux, son : Gérard Courant.
Interprétation : Blanche, Chaffard, Gérard Courant, Gréziak, Lejeune, Ligony, Nunes, Spear.
Chanson : Je m’voyais déjà de Charles Aznavour.
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Photographies : Janvier 1966 à juillet 1967 à Neufmoutiers-en-Brie (France).
Format : Vidéo (à partir de photographies).
Cadre : 4/3.
Procédé : Couleur et Noir et blanc.
Collection publique : BnF (Bibliothèque nationale de France), Paris (France).
Première diffusion publique : 6 septembre 1967, Dijon (France).
Un lycéen à Neufmoutiers-en-Brie est un photo-roman (« photorama » selon le générique) qui se déroule en juillet 1967 dans le sanatorium « Les Lycéens » de Neufmoutiers-en-Brie, en région parisienne. Le film montre ce lieu où l’auteur a été pensionnaire du 4 janvier 1966 au 31 juillet 1967.
Hébergeant environ 250 élèves atteints de la tuberculose et entouré d'un immense parc, ce bâtiment majestueux, qui allie soins et études, est le témoignage d'une architecture à la fois ambitieuse et fonctionnelle.
Un espace idéal qui ferait presque oublier pourquoi l’auteur se trouve en ce lieu... et que le Président de la République René Coty avait inauguré le 16 novembre 1956... Un édifice doté de multiples services et loisirs : radio privée animée par les élèves, salle de cinéma luxueuse équipée en 35 mm, labo photo, salles de billard et de ping-pong, bibliothèque, terrain de football...
Un lycéen à Neufmoutiers-en-Brie est accompagné de la chanson Je m’voyais déjà de Charles Aznavour. C’est la chanson qui a lancé la carrière du chanteur en 1961. Si Un lycéen à Neufmoutiers-en-Brie n’est pas l’œuvre audiovisuelle qui a lancé la carrière de Gérard Courant c’est celle qui lui a mis le pied à l’étrier.
english
The film shows this place where the author was a resident from January 4, 1966 to July 31, 1967.
La Cage aux rossignols.
(Alain Paucard, lettre adressée à l'auteur, 18 novembre 2020)
Merci et bravo ! Tu faisais donc déjà du cinéma en 1967, l'année de mes débuts sur les écrans !
J'ai cru reconnaître la silhouette rondouillarde (dont j'étais déjà l'étrange clone à l'époque !) d'un monsieur qui fait toc toc à une immense porte : ne serait-ce pas le Blanche du générique final ?
(…)
Les photos sont magnifiques ! Tu as su en tirer un formidable travail cinématographique !
(Joseph Morder, 18 novembre 2020)
Ah, très jolie découverte ! Bravo…
(Philippe Truffault, email adressé à l’auteur, 18 novembre 2020)
Il n’y a qu’une photo de lycéens, ceux de 1967, mais grâce à la force d’évocation des images de ce bâtiment, les couloirs vides, les rampes d’escalier, la lumière, on les imagine ces ados « internés ». Le diaporama permet d’éluder le brouhaha du groupe, le photographe met ainsi à nu le sentiment de la solitude ressentie, en internat. La bande son Je m’voyais déjà illustre le propos : le photographe de 1967 annonce le vidéaste, cinéaste Gérard Courant. Maîtrise de la prise de vue, et même ébauche d’un scénario, autour de la mémoire d’un lieu, d’une tranche de vie.
(Noëlle Roth, 18 novembre 2020)
Les photos sont très belles, le bâtiment immense a une facture architecturale extraordinaire, le parc, les chemins, la solitude toujours… et puis une photo souvenir des copains de cette année-là. J’ignorais cet « épisode » de ton adolescence… en tous cas tu as montré que tu avais du talent !
(Noëlle Roth, email adressé à l’auteur, 21 novembre 2020)
« Rien ne se crée, rien ne se perd. Tout se transforme ». Je ne sais ce qu'est devenu le sanatorium de Neufmoutiers-en-Brie mais les bases de loisirs, les marinas, les hôtels de vacances, etc. sont les héritiers directs de ces sanatoriums. Les camps de vacances – à quelque tarif qu'ils soient – sont une conséquence de la tuberculose. Mieux : Roger Vailland et sa femme, libertins tous deux, chassaient les tuberculeuses, la maladie ayant la réputation de stimuler les désirs sexuels. C'est bien la principale raison des séjours en club, non ?
(Alain Paucard, août 2021)
Un tributo muy personal de Courant hacia la diversión de su infancia en Neufmoutiers-en-Brie acompañado por la canción Je m'voyais déjà de Charles Aznavour. La canción explica el sentir de Courant y genera la reflexión sobre el paso del tiempo y dónde estuvo en ese momento y hacia dónde iba.
Volver a ese momento cálido de la infancia para ver hasta dónde ha llegado.
(Recess247, Letterboxd, 8 septembre 2021)
Massive backrooms vibes.
(Sketcher, Letterboxd, 19 juin 2024)
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