Année : 2003. Durée : 3'
Fiche technique :
Réalisation, scénario, image, montage : Gérard Courant.
Interprétation : Gina Lola Benzina.
Chanson : Yma Sumac.
Production : Les Producers, Cinéalternative, Les Amis de Cinématon, Gérard Courant.
Distribution : Les Amis de Cinématon.
Fabrication : 16 février 2003.
Format : Super 8 mm.
Pellicule : Kodachrome.
Procédé : Couleur. Muet.
Première projection publique : 20 mars 2003 au cinéma Cinéalternative à Paris (France).
Principales manifestations : Cinéma Cinéalternative à Paris 2003.
À l’occasion de l’opération Straight 8, le cinéma Cinéalternative et la maison de production Les Producers ont proposé à des cinéastes de réaliser un film en format Super 8 d’une durée de 3 minutes (le temps d’une bobine Super 8). Le film a été conçu sans montage, selon le système du tourné-monté. Les participants ont accepté de remettre leur film brut (non développé) aux organisateurs de Straight 8 qui se sont chargés du développement. Tous les films ont été projetés le 20 mars 2003, à l’occasion d’une soirée organisée par Les Producers au cinéma Cinéalternative. C’est donc en même temps que les spectateurs que j’ai découvert mon film.
Zythum est mon premier film fait entièrement d’images en négatif couleur, réalisées à partir de chutes du négatif de mon film Coeur bleu (1980).
(Gérard Courant)
A vision in red and white. A woman (Benzina) runs joyously down a path, the camera keeping pace with her in profile. Through the use of negative imagery, her body is a deep crimson and her hair a shocking white whose edges flirt with pink. This effect makes the trees she runs past, with leaves of varying depth and color gradation, look more like a dense, textured backdrop. This all paired with an operatic soundtrack makes for a dreamy experience, like that of a fond memory from long ago whose details are gone, but the sentiment remains.
I don’t know where she is running to, but she is running there with me. Whatever is at the finish line must be something wonderful.
(Nicholas Swanton, Letterboxd, 6 mars 2019)
Une vision en rouge et blanc. Une femme (Gina Lola Benzina) court joyeusement sur un chemin, la caméra la surveillant de profil. Grâce à l'utilisation d'images négatives, son corps est d'un rouge cramoisi profond et ses cheveux d'un blanc éclatant dont les bords flirtent avec le rose. Cet effet fait en sorte que les arbres qu'elle croise, avec des feuilles de profondeur et de gradation de couleur variables, ressemblent davantage à un fond dense et texturé. Cet ensemble, associé à une bande son d'opéra, offre une expérience de rêve, semblable à celle d'un souvenir précieux d'il y a longtemps dont les détails ont disparu, mais le sentiment demeure.
Je ne sais pas où elle court, mais elle y court avec moi. Tout ce qui est à la ligne d'arrivée doit être quelque chose de merveilleux.
(Nicholas Swanton, Letterboxd, 6 mars 2019)
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