Année : 2016. Durée : 4 H 42'
Fiche technique :
Réalisation, concept, montage, partition sonore : Gérard Courant (à partir de 73 films interprétés par Gina Lollobrigida).
Production : Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique, La Fondation Gérard Courant.
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Fabrication : 2015 et 2016 à Montreuil-sous-Bois (France).
Format : Vidéo.
Cadre : 1,33.
Procédé : Noir et blanc et Couleur.
Dédicace : Le film est dédié à Luigi Zampa et à Luigi Comencini.
Gina Lollobrigida est née le 4 juillet 1927 à Subiaco (Italie), une petite ville située à 75 kilomètres à l’Est de Rome, au pied des monts Abruzzes.
Elle a débuté au cinéma en 1946, comme figurante, dans Aquila nera de Riccardo Freda.
Gina Lollobrigida a tourné dans une soixantaine de films entre 1946 et 1973, date à laquelle elle a arrêté le cinéma et entamé une nouvelle carrière pour se consacrer, avec brio, à la photographie et à la sculpture.
Elle revient devant les caméras en 1984, essentiellement en « guest star », en participant à une dizaine de films, téléfilms et séries TV de prestige.
Gina Lollobrigida forever propose de découvrir, par ordre chronologique de tournage, l’essentiel de la carrière cinématographique de la star, soit 73 films et téléfilms.
Chaque film a été réduit et « compressé » à la manière des compressions d’objets créés par l'artiste plasticien César.
Dans Gina Lollobrigida forever, il ne manque pas un seul plan de ces films.
Liste des films compressés avec Gina Lollobrigida-Lucia di Lammermoor (Piero Ballerini, 1946)
-L’elisir d’amore (Mario Costa, 1946)
-Il delitto di Giovanni Episcopo (Alberto Lattuada, 1947)
-A Man About the House (Leslie Arliss, 1947)
-Pagliacci (Mario Costa, 1947)
-Follie per l’opera (Mario Costa, 1948)
-Campane a martello (Luigi Zampa, 1948)
-La sposa non può attendere (Gianni Franciolini, 1949)
-Cuori senza frontiere (Luigi Zampa, 1949)
-Miss Italia (Diulio Coletti, 1950)
-Alina (Giorgio Pàstina, 1950)
-Vita da cani (Mario Monicelli et Steno, 1950)
-Amor non ho... però... però (Giorgio Bianchi, 1951)
-Passaporto per l’oriente (Romolo Marcellini et Emile-Edwin Reinert, 1951)
-La città si difende (Pietro Germi, 1951)
-Achtung! Banditi! (Carlo Lizzani, 1951)
-Enrico Caruso, leggenda di una voce (Giacomo Gentilomo, 1951)
-Fanfan la tulipe (Christian-Jaque, 1952)
-Moglie per una notte (Mario Camerini, 1952)
-Il processo di Frine, épisode de Altri tempi (Alessandro Blasetti, 1952)
-Les Belles de nuit (René Clair, 1952)
-Le infedeli (Mario Monicelli et Steno, 1953)
-La provinciale (Mario Soldati, 1953)
-Beat the devil (John Huston, 1953)
-Pane, amore e fantasia (Luigi Comencini, 1953)
-Boum sur Paris (Maurice de Canonge, 1954)
-La romana (Luigi Zampa, 1954)
-Le Grand jeu (Robert Siodmak, 1954)
-Il maestro di don Giovanni (Milton Krims et Vittorio Vassarotti, 1954)
-Pane, amore e gelosia (Luigi Comencini, 1954)
-La donna più bella del mondo (Robert Z. Leonard, 1955)
-Trapeze (Carol Reed, 1956)
-Notre-Dame de Paris (Jean Delannoy, 1956)
-Portrait of Gina (Orson Welles, 1958)
-Anna di Brooklyn (Vittorio de Sica et Carlo Lastricati, 1958)
-Solomon and Sheba (King Vidor, 1959)
-La legge (Jules Dassin, 1959)
-Never so Frew (John Sturges, 1959)
-Go Naked in the World (Ranald MacDougall et Charles Walters, 1961)
-Come September (Robert Mulligan, 1961)
-La bellezza di Ippolita (Giancarlo Zagni, 1962)
-Venere imperiale (Jean Delannoy, 1963)
-Mare matto (Renato Castellani, 1963)
-Woman of Straw (Basil Dearden, 1964)
-Monsignor Cupido, épisode de : Le bambole (Mauro Bolognini, 1964)
-Io, io, io... e gli altri (Alesandro Blasetti, 1965)
-Strange Bedfellows (Melvin Frank, 1965)
-Le piacevoti notti (Armando Crispino et Luciano Lucignani, 1966)
-Les Sultans (Jean Delannoy, 1966)
-Hotel Paradiso (Peter Glenville, 1966)
-Cervantes (Vincent Sherman, 1967)
-Stuntman (Marcello Baldi, 1968)
-La morte ha fatto l’uovo (Giulio Questi, 1968)
-The Private Navy of Sgt. O’Farrell (Frank Tashlin, 1968)
-Buona sera, Mrs. Campbell (Melvin Frank, 1968)
-Un bellissimo novembre (Mauro Bolognini, 1969)
-Bad Man’s River (Eugenio Martin, 1971)
-King, Queen, Knave (Jerzy Skolimowski, 1972)
-Le avventure di Pinocchio, version série TV (Luigi Comencini, 1972)
-Épisode #1 (1972)
-Épisode #3 (1972)
-Épisode #5 (1972)
-Épisode #6 (1972)
-Peccato mortale (Francisco Rovira Beleta, 1973)
-Le avventure di Pinocchio, version cinéma (Luigi Comencini, 1975)
-Falcon Crest (5 épisodes) (1984)
-#75 – The Intruder (Saison 4, épisode 7, 9/11/1984) de Harry Harris
-#76 – Pain and Pleasure (Saison 4, épisode 8, 16/11/1984) de Reza Badiyi
-#77 – The Trump Card (Saison 4, épisode 9, 23/11/1984) de Harry Harris
-#78 – Tarentalla (Saison 4, épisode 10, 30/11/1984) de Reza Badiyi.
-#79 – Going Once, Going Twice (Saison 4, épisode 11, 7/12/1984) de Harry Harris
-Deceptions (Robert Chenault et Melville Shavelson, 1985)
-The Chrismas Cruise, épisode de : The Love Boat (Saison 10, épisode #2, parties 1 et 2) (Bruce Bilson, 1986)
-La romana, Mini série (Giuseppe Patroni Griffi, 1988)
-Épisode 1 (1988)
-Épisode 2 (1988)
-Épisode 3 (1988)
-Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma (Agnès Varda, 1995)
-XXL (Ariel Zeitoun, 1997)
-Box Office 3D - Il film dei film (Ezio Greggio, 2011)
Dans la série des Compressions, initiée en 1995, Gérard Courant ne s’intéresse plus à l’artiste mais à l’œuvre, qui devient un objet et un signe culturel au même titre que les produits de la société de consommation compressés par les Nouveaux Réalistes. Avec le sentiment d’appartenir à une cinéphilie en train de disparaître, qui a découvert le cinéma dans les années 1960 avant que ne déferle le flot d’images et de médias, quand il était encore possible d’en avoir une vision synthétique, il entend revisiter les classiques sous forme de digests, condensés, réduits, mais sans qu’il ne manque un seul plan.
Commencée en 1965 par Alphaville de Jean-Luc Godard, créé trente ans plus tôt, la série des Compressions se poursuit. (…) En isolant et en montrant bout à bout une image par seconde de film, Gérard Courant livre une compression de procédé rationnel et systématique, à contre-courant de la perception subjective du film par le spectateur, de « l’expérience esthétique ». La réduction (…) éloigne l’œuvre de la forme sous laquelle elle persiste dans les mémoires individuelle et collective, qui tendent à isoler quelques images iconiques comme autant de vignettes métonymiques (…) et à dilater la durée de certains passages pour en condenser d’autres. Mettant en évidence la structure de l’œuvre initiale, la compression, dépouillée de tout affect, la donne à voir autrement.
(Judith Revault d’Allonnes, catalogue Chefs-d’œuvre ?, Centre Pompidou-Metz, mai 2010)
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