LA RUE VILIN DISPARUE DE GEORGES PEREC (CARNET FILMÉ : 27 septembre 2025)Année : 2025. Durée : 41'
Fiche technique :
Réalisation, concept, image, son, montage : Gérard Courant.
Production : La Fondation Gérard Courant, Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique.
Interprétation : Robert Bober, Pierre Getzler, Jean-Luc Joly, Patrick Drujon, Marcel Bénabou, Guillaume Broard, Emmanuel Zwenger, Laurence Patrice, Éric Pliez, Jean-Charles Tillet, Isabelle Cohen, Marie Aynié et les membres de l'association Georges Perec.
Tournage : 27 septembre 2025 à Paris (France).
Diffusion : Les Amis de Cinématon.
Format de tournage : Vidéo HD.
Caméras : Canon GX9 + Eagle 4K.
Cadre : 16/9.
Procédé : Couleur.
Version : Française.
Collection publique : BnF (Bibliothèque nationale de France), Paris (France).
Première diffusion publique : 20 octobre 2025.
Dédicace : Le film est dédié à Willy Ronis.
La Rue Vilin disparue de Georges Perec est un épisode des Carnets filmés de Gérard Courant réalisé le 27 septembre 2025. Le film montre l'inauguration du parcours-expo installé dans le parc de Belleville En remontant la rue Vilin dont Robert Bober est à l'initiative et qui reprend le titre du film qu'il consacra en 1992 à la rue où vécut, durant son enfance, son ami Georges Perec.
Dans le cadre de la rénovation du quartier, entreprise dans les années 1970, la partie supérieure de la rue Vilin fut entièrement démolie et rasée pour être intégrée dans le parc de Belleville, inauguré en 1988.
Le parcours-expo n'épouse pas exactement le tracé de la rue Vilin car la configuration du parc de Belleville a son propre plan d'allées mais chaque photo de l'exposition est située au plus près du lieu jadis photographié.
Les photographies de l'exposition En remontant la rue Vilin sont de Pierre Getzler, Robert Doisneau, Willy Ronis, François-Xavier Bouchart, René Giton dit René-Jacques, Edoardo Sottocasa, Henri Guérard, Christine Lipinska, Roger Varga et Albert Cayeux.
Cher Gérard, excellent, émouvant, ce film de Bober sur ce Belleville* dont le jeune bourgeois des beaux quartiers que je fus après la guerre ne soupçonnait pas l’existence, et que le vieux croûton normand d’aujourd’hui découvre dans toute sa poésie hugolienne. Et la chronique contemporaine de Gérard Courant est bien la preuve qu'un charme de pavé parisien continue à planer sur ces lieux maintenant si verdoyants mais où rôdent tous ces fantômes de vies humbles et de petits métiers. On comprend que Perec ait voulu restituer ça.
À propos de Perec, je découvre par la même occasion que lui et moi avons passé les années 1942 à 45 réfugiés dans le même petit village du Vercors de trois cents habitants. Impossible que nous ne nous soyons pas côtoyés à un moment ou à un autre, ou qu’il n’ait pas courtisé une de mes sœurs de huit ou dix ans, qui avaient donc le même âge que lui.
(Boris Moissard, courriel adressé à Gérard Courant, 23 octobre 2025)
*En remontant la rue Vilin (1992)
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