image du film.LOUANGES TÉMÉRAIRES DES HEURES DIVINES (CARNET FILMÉ : 3 février 2008 et 6 février 2008) (8ème partie de LA DÉCALOGIE DE LA NUIT)

Année : 2008. Durée : 1 H 10'

Fiche technique :
Réalisation, image, son, montage : Gérard Courant.
Production : La Fondation Gérard Courant, Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique.
Chansons : Élisa Point.
Musique : Élisa Point.
Tournage : 3 et 6 février 2008 à Paris (France).
Distribution : Les Amis de Cinématon.
Format de tournage : téléphone portable Nokia.
Cadre : 4/3.
Procédé : Couleur.
Collections publiques :
BNF (Bibliothèque Nationale de France), Paris (France).
Cinémathèque de Bourgogne-Jean Douchet, Dijon (France).
Principaux lieux de présentation :
Gulf Film Festival, Dubaï (Dubaï) 2011.
Maison de l’étudiant, Dijon (France) 2011.

Présentation >>>

Louanges téméraires des heures divines est une promenade dans plusieurs passages (Brady, Jouffroy, des Panoramas, etc.) des 9ème et 10ème arrondissement de Paris et un long travelling sur les rives gauche et droite de la Seine.

Louanges téméraires des heures divines est la 8ème partie de La Décalogie de la nuit. Ces 10 parties ont toutes été filmées avec un téléphone portable, ont été transformées en images inversées - en négatif - et la bande sonore est faite de chansons et de musiques d'Élisa Point. De plus, chaque épisode existe en deux versions différentes : dans la première, le film a été tourné à la vitesse normale et, dans la seconde, la bande image a été entièrement décomposée.

(Gérard Courant)

Walk through several passages of Paris (districts IX and X) and traveling along the banks of the Seine.

(G. C.

Critique >>>

LA NÉCESSITÉ DE PASSAGES

Louanges téméraires des heures divines est un film junglien. Dans les villes, comme dans l’esprit – mais il faudrait plutôt dire l’âme – du réalisateur se pose la nécessité de passages qu’on voudrait secrets et qui le sont parfois, passages d’un monde à un autre, du connu à l’inconnu (ou du conscient à l’inconscient), passages entre le désir d’une connaissance de soi et son inaccomplissement puisque celui-là ne le sera que dans la mort, c’est-à-dire la re-naissance.

On dit d’une voie (rue, avenue, autoroute, etc.) qu’elle est une artère. C’est par les artères que le sang circule et que nous vivons. C’est par l’artère qui charrie de l’eau (la Seine) que Paris vit.

C’est par cette recherche de l’artère, sans doute pulsionnelle, que le cinéaste vit. Ou re-vit.

(Alain Paucard, 18/VII/2008)

 


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