image du film.BURGUNDIA (CARNET FILMÉ : 23 décembre 2007 au 28 décembre 2007) (5ème partie de LA DÉCALOGIE DE LA NUIT)

Année : 2007. Durée : 1 H 02'

Fiche technique :
Réalisation, image, son, montage : Gérard Courant.
Production : La Fondation Gérard Courant, Les Amis de Cinématon, Les Archives de l’Art Cinématonique.
Musique : Élisa Point.
Tournage : 23 au 28 décembre 2007 à Avallon (France), Dijon (France), La Chaleur (France), Norges-la-Ville (France), Précy-sous-Thil (France), Sainte Magnance (France), Vitteaux (France), Cravant (France).
Distribution : Les Amis de Cinématon.
Format de tournage : Téléphone portable Nokia.
Cadre : 4/3.
Procédé : Couleur.
Collections publiques :
BNF (Bibliothèque Nationale de France), Paris (France).
Cinémathèque de Bourgogne-Jean Douchet, Dijon (France).
Première projection publique : 16 novembre 2011, Maison de l'étudiant, Dijon (France).
Principaux lieux de diffusion :
-Maison de l'étudiant, Dijon (France), 2011
-Site YouTube, 2012

Présentation >>>

Burgundia est un voyage en Bourgogne et à Dijon, ville où j’ai vécu de 1960 à 1975.

C'est la 5ème partie de La Décalogie de la nuit. Ces 10 parties ont toutes été filmées avec un téléphone portable, puis ont été transformées en images inversées - en négatif - et sont constituées d'une bande sonore faite de chansons et de musiques d'Élisa Point. De plus, chaque épisode existe en deux versions : dans la première, le film a été tourné à la vitesse normale et, dans la seconde, la bande image a été entièrement décomposée.

(Gérard Courant)

A journey through Bourgogne and Dijon where he lived for15 years.

(G. C.)

Critique >>>

UN GARÇON INDUSTRIEUX

On pourrait croire que Courant est un cinéaste du virtuel puisque le monde concave qu’il nous propose dans ses séries filmées réalisées avec un téléphone portable, n’existe pas. En fait il est un cinéaste de l’ère industrielle, juste avant 1895. (Un téléphone portable nokia, ce n’est plus du cinéma, mais le principe du cinéma). Le principe du cinéma, donc, est au service d’admirables peintures, d’époustouflants tableaux pré-impressionistes.

L’industrieux Courant qui persiste à nous montrer le moins possible d’êtres vivants, est également le ré-inventeur de la bombe à neutrons, la bombe propre qui tue les touristes mais pas les beautés créées par de vrais hommes.

Courant, qui est un cinéaste du muet, n’est pas sourd. Il sait qu’on n’écoute pas une musique de film mais que celle-là est le contre-chant (et peut-être aussi le contrechamp) indispensable à l’image, son rythme et – en partie – sa morale. Il a judicieusement choisi Élisa Point comme contrepoint. Je jure que ce n’est pas un jeu de mot.

(Alain Paucard, 18/VIII/2008)

 


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